Les taurillons évacuent eux-mêmes le fum Les taurillons évacuent eux-mêmes le fumier
Guillaume Soullard et Thomas Pipet engraissent les mâles nés sur l'exploitation.
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Econome en paille et doté d'une bonne ventilation, tels sont les deux principaux atouts du bâtiment d'engraissement de Guillaume Soullard et Thomas Pipet. A la tête de 88 charolaises à Chanteloup, dans les Deux-Sèvres, les associés engraissent tous les mâles nés sur l'exploitation. « Le bâtiment dispose de 48 places », explique Guillaume. Il comprend huit cases de six taurillons. Chacune mesure 5 m de profondeur sur 4,50 m de large et elles sont autonettoyantes. Grâce à une légère pente (2 %) et au piétinement des animaux, le fumier est poussé dans un couloir à l'extérieur de la case. « Nous le raclons avec le télescopique tous les deux à trois jours vers la fumière », indique Thomas. Le paillage s'effectue tous les jours, à raison de 160 kg pour l'ensemble du bâtiment. « C'est beaucoup moins qu'une aire paillée simple qui demande 6 kg de paille par taurillon et par jour, indique Pascal Bisson de la chambre des Deux- Sèvres. Les associés y passent environ 10 minutes quotidiennement.
DES MURS ENTRE LES CASES
Les broutards, nés à l'automne pour la plupart, entrent dans le bâtiment au mois d'avril. Ils sont allotés par six en fonction du poids. Des séparations entre les cases de 2 m de haut (en parpaings) empêchent les animaux de se voir. Une couche de crépi de 1 cm évite que les animaux les détériorent. « Je ne voulais pas de barrières en tubes car les jeunes bovins passent leur tête entre les barreaux, signale Guillaume. Cela trouble le calme du bâtiment. » La pente dans la case impose de placer les abreuvoirs à l'opposé de l'auge, au point le plus bas de la case. Cela évite que la litière soit souillée en cas de fuite, par exemple. L'avantage de ce type d'installation est qu'elle ne nécessite pas de curage. « S'il reste un peu de fumier dans la case, nous pouvons toutefois y entrer avec le télescopique, car il n'y a pas de marche du côté du couloir de raclage, précise Thomas. Mais cela arrive rarement. » Les associés sont satisfaits car les animaux sont très peu malades. Les croissances (1 400 g carcasse/j de vie) sont conformes aux objectifs. « Nous les contrôlons tous les trois mois dans la contention extérieure. Le circuit des animaux est sécurisé. Il sert aussi pour l'embarquement. L'opération est réglée en 3h ! »
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